Par un arrêt du 8 juillet 2020, la cour de cassation a confirmé qu’une rupture conventionnelle est nulle lorsqu’elle a été signée à la suite de pressions exercées par l’employeur.
En effet, selon la cour de cassation, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée par l’une des parties.
En l’espèce, avant de signer une convention de rupture conventionnelle, une salariée, dont la compétence professionnelle n’avait jamais été remise en cause auparavant, avait fait l’objet de deux avertissements en un mois. Ces sanctions disciplinaires, auxquelles s’ajoutaient une dévalorisation de la salariée et une dégradation de ses conditions de travail par l’employeur, avaient eu pour conséquence d’altérer son état de santé. La cour de cassation a alors jugé que le consentement de la salariée à la rupture conventionnelle avait été vicié. Elle a donc confirmé l’annulation de la rupture conventionnelle.